Le microhybride, c'est quoi ?

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, publié le 8 avril

Hybride, hybride rechargeable, mild-hybride, microhybride : pas facile de s'y retrouver parmi les nombreuses technologies hybrides disponibles sur le marché. Le mild-hybride est la plus traître de toutes, car elle n'a finalement rien de vraiment hybride...

eTSi chez Volkswagen, BoosterJet chez Suzuki, e-Hybrid chez Jeep ou sobrement mild hybrid chez Renault : pas facile de s'y retrouver parmi les nombreuses appellations que les constructeurs donnent à leurs technologies microhybrides ou « d'hybridation légère ». Certains, à l'instar de Peugeot, Opel et Citroën, parlent même d'hybride tout court pour qualifier ces modèles, alors qu'ils sont en fait très éloignés du fonctionnement d'un véritable moteur hybride. Refaisons le point sur les différentes technologies existantes.

L'hybride classique, ou « full hybrid »

Sur un véhicule hybride classique (ou full hybrid), le moteur thermique recharge en permanence la batterie électrique , et jongle indifféremment du thermique à l'électrique. C'est le « système Toyota », introduit sur la Prius dès 1997, et que l'on retrouve depuis chez Renault (E-Tech hybride) et Suzuki (DualJet) notamment. La voiture est capable de rouler en tout électrique sur plusieurs dizaines de kilomètres, et n'a pas besoin d'être branchée pour récupérer de l'autonomie.

L'hybride rechargeable, ou « plug-in »

Sur un véhicule hybride rechargeable, le fonctionnement est le même sauf qu'il doit être branché de longues heures durant pour retrouver la pleine capacité de sa batterie. Celle-ci ne se recharge par automatiquement grâce au moteur thermique, comme c'est le cas sur un hybride classique. Ce système permet de fait de rouler uniquement en thermique lorsque la batterie est à plat, alors qu'un hybride classique fonctionnera toujours avec un minimum d'électricité.

L'hybride léger, ou « microhybride »

On en arrive à celui qui nous intéresse ici, le microhybride. Il s'agit d'un système peu sophistiqué, qui consiste simplement à accoupler un petit moteur électrique et une petite batterie au bloc thermique. Ce système, qui ne permet même pas de rouler 5 kilomètres en tout électrique, n'est là que pour assister la motorisation thermique dans ses phases les plus énergivores (démarrage, accélération, reprise...). Une spécificité qui permet d'abaisser (légèrement) la consommation de la voiture, tout au plus. Elle offre en réalité aux constructeurs la possibilité de communiquer sur un modèle « hybride », qui n'en est en réalité pas vraiment un...

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