Hyundai IONIQ 6

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, publié le 25 mars

Après la IONIQ 5, place à la IONIQ 6 ! Hyundai continue son offensive électrique avec le deuxième larron de la famille IONIQ, qui prend cette fois ci la forme d'une berline quatre portes, au style très élégant et à la consommation record...

Avec une IONIQ 5 au design très personnel et à l'efficacité énergétique de bon niveau, Hyundai avait déjà fait preuve de son expertise sur ces deux plans. Avec la IONIQ 6, le constructeur enfonce le clou, et démontre au passage qu'il y a comme une incompatibilité entre les deux grandes tendances automobiles du moment.

Il y a en effet incompatibilité entre la hauteur est le côté massif des SUV crossover, et la voiture électrique qui, en principe, devrait être aussi aérodynamique que possible pour le bien de la consommation d'énergie. Justement, la IONIQ 6 n'est pas un SUV, c'est une vraie voiture, qui mesure moins de 1,5 m de haut et qui, comme vous le voyez, est dessinée pour fendre l'air. Vous verrez plus loin que ça fait toute la différence.

De belles lignes et une silhouette originale

Accessoirement, ce dessin donne à la IONIQ 6 une sacrée allure. C'est très personnel d'apprécier ou non un design, mais nous trouvons que ce modèle est une belle réussite esthétique, et nous aimons décidément un nouveau gimmick de la marque : les blocs optiques en « pixels ».

La IONIQ 6 repose sur une version un peu allongée de la plateforme de la IONIQ 5. La seconde était déjà généreuse aux places arrière, la 6 l'est encore plus. Les passagers arrière profiteront d'un beau dégagement aux jambes mais, caractéristique typique des plateformes « skateboard », ils ne pourront toujours pas glisser leurs pieds sous les sièges avant. De manière générale, l'habitacle présente bien, baigne dans une ambiance agréable. Difficile toutefois de ne pas tiquer face à l'abondance de plastiques durs, partout à bord. On comprend l'objectif recherché en matière de poids, mais alors on comprend moins que ces efforts soient annulés par des gadgets pas forcément utiles et qui alourdissent la voiture, comme les rétros extérieurs remplacés par des caméras, et forcément les écrans qui vont avec. Une option que nous déconseillons vivement.

Plaisir de conduire et efficacité énergétique

Cela dit, malgré cela, le poids n'est pas un défaut de la IONIQ 6. Sur la route, la version haut de gamme essayée (grosse batterie de 77 kWh, 2 moteurs pour un total de 325 ch, 519 à 583 km d'autonomie selon jantes) fait aisément oublier ses quelque 2 tonnes. Elle est très confortable, et en même temps teintée de dynamisme. Elle donne vraiment envie d'attaquer les virages et ce n'est que dans les épingles qu'on ressent qu'une légère inertie l'empêche d'attaquer la courbe avec hargne. Dans l'ensemble donc, une voiture qui donne un vrai plaisir de conduite et qui se montre raisonnable côté conso. 19,8 kWh/100 km avec la conduite qui fut la nôtre, c'est franchement honorable.

La IONIQ 6 est aussi disponible dans cette capacité de batterie avec un seul moteur de 225 ch (548-614 km WLTP), mais nous ne  profiterons malheureusement pas de la version de base, 151 ch et batterie de 53 kWh qui promet 429 km. Elle n'est pas proposée en France, contrairement à nos voisins belges ou luxembourgeois. Dommage ! D'abord parce qu'elle est encore plus légère, et que c'est de loin la plus efficace sur le plan énergétique. Enfin, disponible ou pas, ce n'est pas à elle qui permettrait de faire baisser le prix sous la barre symbolique des 50 000€...

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