Dakar : l'écologie au coeur de la mobilité
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Débutée le 3 janvier dernier, la 47e édition du Dakar connaît une petite révolution en accueillant des véhicules bas carbone. Les énergies renouvelables font désormais partie de la course.
Jusqu'au 17 janvier 2025, le Dakar se déroule dans le désert du Moyen-Orient. Pour cette nouvelle édition du rallye-raid, les pilotes ont pris possession de leurs engins. Moto, camion, auto, les catégories reines se bataillent pour atteindre la ville de Shubaytah en Arabie saoudite. En coulisse, le Dakar n'est plus qu'une simple course. Si la compétition est le maître-mot, les organisateurs et les constructeurs redéfinissent les contours de leur sport sous un angle environnemental primordial.
Réduire la pollution d'une course mythique
Sur les routes du Dakar, la Team Holeshot Competition emmenée par Alexandre Lemeray se démarque. Alors que les camions sont souvent en retrait par rapport aux autos et motos du rallye-raid, l'engin de l'équipe normande mise sur l'hydrogène. Une nouvelle technologie qui baisse considérablement les émissions polluantes. Via un générateur qui sépare les molécules d'eau, de l'hydrogène est injecté. La société canadienne HydraGEN s'est associée au projet. « Le Dakar reste un sport qui brûle énormément de carburant » comme le mentionne Alexandre Lemeray, mais l'arrivée d'un système hybride dans la motorisation des différents engins est « une bonne méthode pour rouler sans détruire la planète », ajoute celui qui participe à son 10e Dakar.
Dakar Future, le laboratoire des nouvelles technologies
Les organisateurs mettent également les ingrédients pour faire du Dakar une course plus respectueuse de l'environnement. Comment allier le sport et l'engagement écologique ? La réponse se trouve peut-être dans le programme « Dakar Future ». Depuis 2021, ce « laboratoire » amène les constructeurs à adopter des énergies alternatives. Des tests grandeur nature. De Dacia et ses Sandrider au Ford M-Sport en passant par Mini et Toyota, les bio-carburants et carburants de synthèse veulent se généraliser d'ici quelques années. Pour développer ces projets, les organisateurs veulent impliquer tout le monde. Des participants au public, chacun peut avoir un regard sur cette transition énergétique. Le Fan Boost par exemple permet au public de voter pour son projet préféré. Le Drive Mode quant à lui récompense les performances réalisées en autonomie énergétique par les participants lors du Dakar.
publié le 13 janvier à 06h00, Thibaut Simon, Media365
