Green auto

Création d'emplois : Bolloré présente sa future gigafactory

© Shutterstock, Media365

Le 17 mai dernier, le groupe Bolloré officialisait son projet de gigafactory en Alsace.

Lors d'une visite du ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, dans le Finistère, le groupe Bolloré en a profité pour présenter son projet de batteries nouvelle génération. Une gigafactory qui verra le jour à l'horizon 2030 à Mulhouse (Alsace).

1 500 emplois créés

Au siège du groupe breton à Ergué-Gabéric (Finistère), une usine de batteries est déjà active mais verra son activité changer. L'usine Blue Solutions (filiale du groupe Bolloré) concentrera ses activité sur la recherche et le développement avec 230 emplois prévus d'ici 2026. Elle sera l'usine pilote et profitera d'une aide conséquente. Environ 13 à 14 millions d'euros déboursés par la région Bretagne et la communauté d'agglomération Quimper Bretagne Occidentale. En ce qui concerne la gigafactory - elle sera la cinquième à voir le jour en France - le site alsacien ouvrira 1 500 emplois d'ici 2032 pour un investissement global de 2,2 milliards d'euros.

Quelle production en Alsace ?

« Nous allons recréer une nouvelle filière industrielle qui va représenter d'ici 10 ans 20 000 emplois industriels » a expliqué Bruno Le Maire lors de sa visite. La future gigafactory qui ouvrira dans quelques années verra sa capacité annuelle de production atteindre 25 gigawattheures (GWh) soit l'équivalent de 250 000 véhicules par an. Le groupe Bolloré, spécialisé sur les batteries solides, veut passer la vitesse supérieure avec la technologie LMP (Lithium Métal Polymère). Ces batteries offrent une capacité supplémentaire de 40 % par rapport à celles en lithium-ion.

Une technologie fiable ?

L'annonce de cette gigafactory permettra au groupe d'arriver (peut-être) à maturité avec sa quatrième génération de batterie. En 2022, des bus électriques Blue Solutions avait pris feu à Paris en pleine rue tandis qu'un cas similaire avait été recensé à Stuttgart (Allemagne). Un court circuit selon le rapport du Bureau Enquête Accident, qui avais pourtant mis fin à la collaboration entre la RATP et le groupe.

publié le 25 juin à 06h00, Thibaut Simon, Media365

Liens commerciaux