BYD Dolphin Surf : une citadine électrique chinoise... et abordable

BYD s'attaque à une nouvelle catégorie de marché : celle des mini citadines électriques, proposées sous les 20 000€. Voici venue la Dolphin Surf, qui propose une belle autonomie par rapport à ses rivales, et surtout un équipement complet dès l'entrée de gamme.

BYD est une marque en pleine expansion en France . Spécialiste de l'électrique et de l'hybride (elle a déjà doublé Tesla comme premier fabricant mondial de modèles à batteries), le constructeur chinois a enregistré une hausse de 941% de ses ventes l'année dernière dans l'Hexagone, à 5 415 unités. Son réseau est en pleine expansion (entre 100 et 120 points de vente attendus fin 2025) et elle multiplie les lancements de modèles. Cette année, les projecteurs seront braqués sur le nouveau SUV Atto 2 (Renault 4, Opel Mokka, Peugeot e-2008...), et surtout la nouvelle mini citadine Dolphin Surf qui vient enfin d'être dévoilée !

Une mini citadine aux 322 km d'autonomie

Ce petit modèle de segment A, qui existait déjà en Chine sous le nom « Seagull » a été profondément modifié pour se plier aux standards de sécurité et de confort européens. Longue de 3,99 m, elle propose un bel empattement de 2,50 m qui devrait profiter notamment aux places arrière, et un volume de coffre de 308 litres, extensible à 1 037 litres une fois la banquette arrière rabattue. Plusieurs versions sont proposées : Active, dotée d'un moteur de 88 ch et d'une batterie de 30 kWh offrant 220 km d'autonomie WLTP, Boost, qui conserve le même moteur mais passe à une batterie de 43,2 kWh pour 322 km d'autonomie, et enfin, la Comfort, plus puissante avec 156 ch et la même batterie de 43,2 kWh, pour 310 km d'autonomie. C'est dans la moyenne du segment, mais elle se rattrape avec deux arguments forts : son prix et ses équipements, pléthoriques dès l'entrée de gamme.

19 990€, mais déjà suréquipée

Ses tarifs débutent ainsi à 19 990€ en version Active, ce qui la place face à la Citroën ë-C3 (23 300 €), la Fiat Grande Panda (24 900 €), la Leapmotor T03 (19 500 €), ou encore la Dacia Spring (16 900 €), à ceci près que les deux premières sont éligibles au bonus écologique de 4 000€, auquel la Dolphin Surf ne peut prétendre du fait de sa production chinoise. Côté équipements, la finition Active propose déjà un écran central rotatif de 10,1 pouces, une sellerie en similicuir, une caméra de recul, la climatisation, le régulateur de vitesse adaptatif, ainsi qu'une recharge en V2L permettant d'alimenter des appareils électriques directement sur la prise de recharge. C'est mieux que ses concurrentes.

La bataille de la notoriété

Mais peut-elle véritablement percer en France ? Certes elle bénéficie d'un rapport qualité/prix attractif et d'un équipement supérieur à celui de plusieurs rivales, mais BYD reste encore peu connu du grand public, contrairement à MG par exemple , une autre marque chinoise. La Dolphin Surf pourrait séduire une clientèle jeune ou urbaine à la recherche d'un véhicule électrique accessible et bien équipé, mais sa percée dépendra de la capacité de BYD à rassurer sur son image, la qualité de ses produits, l'efficacité de son réseau d'après-vente, ou encore la valeur de revente de ses voitures.  BYD dispose déjà d'arguments techniques et tarifaires, mais doit encore gagner la bataille de la notoriété et de la confiance, donc...