Subaru Solterra

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, publié le 23 septembre

Confidentielle en France, Subaru se relance aujourd'hui avec un grand crossover familial électrique développé en coopération avec Toyota : le Solterra. Alors, libéré, délivré ?

En Europe, Subaru est bridée dans ses volontés de croissance par des moteurs aux cylindrées et émissions polluantes rédhibitoires dans nos contrées. Les XV, Outback et Forester sont notamment exclus des flottes d'entreprises pour cette raison. Un manque à gagner certain pour Subaru, déjà en difficulté chez nous. Avec le Solterra, la marque japonaise peut repartir d'une page blanche. Le modèle développé conjointement avec Toyota embarque la même technologie que le BZ4X : un moteur de 218 chevaux alimenté par une batterie de 71,4 kWh. Et, Subaru oblige, les quatre roues motrices sont proposées de série, ce qui fait malheureusement grimper le prix de base à près de 59 990€ !

Un crossover électrique qui veut séduire les familles

Long de 4,69 m, le Solterra mesure 5 cm de plus que le Forester. Toutefois, avec 452 litres, le coffre affiche une cinquantaine de litres de moins que son petit frère. Le Solterra se montre néanmoins agréable pour les passagers, notamment au niveau du dégagement pour les genoux à l'arrière. L'équipement est également très fourni, tant pour le confort que pour l'info divertissement ou la sécurité (surveillance des usagers faibles aussi en intersections, assistant au freinage dans les manœuvres, reconnaissance des panneaux routiers...). Et l'on retrouve le poste de conduite typique des dernières... Toyota, avec une instrumentation digitale très avancée et placée en hauteur, dans le champ de vision du conducteur, très lisible à l'usage.

Une vraie Subaru sur la route

Sur la route, ce Solterra confirme tout le savoir-faire des ingénieurs Subaru en matière de châssis. La direction directe et consistante rappelle les productions allemandes, et l'amortissement est ferme sans être inconfortable (sur notre voiture d'essai aux « petites » jantes... de 18 pouces). Et grâce à la régénération variable, il est même possible de ne quasiment pas utiliser la pédale de frein, ce qui est très agréable en ville.

Une autonomie qui semble trop juste

Sur le plan de l'agrément et du châssis, le Solterra peut donc se mesurer aux références de son segment. En revanche, l'autonomie laisse un goût de trop peu. Durant notre essai, les températures oscillaient entre -2° la nuit et 10°C la journée. Des conditions dans lesquelles la consommation était très élevée : 26 à 27 kWh/100km, soit 3 à 4 kWh/100km de plus que ce qui est habituellement relevé sur des modèles concurrents. Du coup, une charge complète ne laissait guère escompter plus de 270 kilomètres, loin des 466 annoncés. Certes, la charge rapide à 150 kW permet de récupérer 80% de l'autonomie en 30 minutes. Mais tout de même, c'est vraiment peu.

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