publié le 30 septembre
Sous ses lignes typiquement Skoda, le Kamiq cache toute la partie technique du récent Volkswagen T-Cross. Sur le papier, cela a tout d'un atout majeur. Mais, alors que le wolfsburgeois a travaillé sur des lignes très classiques, les designers Skoda ont opté pour quelques gimmicks plus originaux, mêlant des inspirations venues de la Scala, du Karoq et du Kodiaq. Il faut d'ailleurs s'attendre à ce que la face avant, composée d'une large calandre quasi hexagonale cernée d'une fine lame de leds faisant office de feux de jour et d'optiques principales déportées, se retrouvent sur les prochaines nouveautés de la marque. A bord, l'ambiance est plus classique. On retrouve ainsi la planche de bord de la Scala qui se voit ornée, selon les finitions et les options choisies, d'un écran tactile dont la taille peut atteindre 9,2", en faisant l'un des plus grands dans cette catégorie. Le digital est d'ailleurs largement présent à bord puisque le combiné d'instrumentations 100% numérique est livré de série sur le haut de gamme Style.
Il va falloir compter avec lui
Comme il est de coutume chez Skoda, le Kamiq privilégie l'espace utile. Ses places arrière sont ainsi les plus généreuses de tous les petits SUV. Avec 400 l, le coffre ne peut se prévaloir du même titre. Pourtant, long de 4,24 m, le tchèque est plus imposant que ses rivaux. Une fois le besoin de se limiter sur le nombre de bagages intégré, on se sent toutefois très bien à bord. La luminosité est appréciable, même en l'absence du toit vitré panoramique et les sièges offrent un bon maintien. Quant aux suspensions, elles absorbent plutôt bien les déformations de la route et assurent un très bon maintien de caisse aux allures habituelles, limitant au maximum le roulis dans les courbes.
De toutes façons, avec ce trois cylindres, la Kamiq n'a aucune vocation sportive, même si son agilité en courbe est supérieure à ce que l'on trouve dans la catégorie, et ce, malgré un empattement particulièrement long. Force est de reconnaitre que le couple 1.0 TSI/boîte DSG fonctionne toujours aussi bien. Les accélérations et reprises sont honorables et les sollicitations de l'accélérateur ne font pas s'envoler la consommation. Durant notre essai, nous avons relevé 7 l/100 km en moyenne sur un parcours montagneux, mais l'ordinateur de bord passait sous la barre des 6 l/100 km sur terrain plat. De quoi soigner un budget légèrement mis à mal par un tarif, 27 880 €, que nous jugeons un peu élevé malgré la dotation de série très complète.