publié le 4 février
Jusqu'à présent limité à 180 ch, tant en essence qu'en Diesel, le panel de motorisations du 3008 vient de faire un double bond en avant en se complétant de deux variantes hybrides rechargeables affichant 225 et 300 ch. C'est cette dernière que nous avons pu essayer. Outre sa puissance élevée, cette variante mérite le détour car elle est la seule à proposer 4 roues motrices grâce à l'association de son 1.6 Turbo de 200 ch et de deux moteurs électriques, l'un de 110 ch placé sur l'essieu avant et le second de 112 ch, sis à l'arrière. Les performances annoncées sont de haute volée : 0 à 100 km/h en 5,9 s et jusqu'à 59 km d'autonomie en tout-électrique. Une telle débauche technologique méritait une dotation complète. Le 3008 HYbrid4 n'est dont disponible qu'en finition GT, la plus élevée de la gamme.
Plus puissant, plus propre
La répartition du poids et de la puissance sur les deux essieux permet des démarrages francs mais tout en douceur d'autant que, le plus souvent, ils s'effectueront à la seule force des électrons. Si l'autonomie s'est montrée quelque peu décevante lors de notre essai, avec tout juste 28 km parcourus sans bruler la moindre goutte de sans-plomb, les performances n'ont, elles, pas manqué d'être au rendez-vous. Si le poids, 1 853 kg à vide, et le roulis dû à sa hauteur ne permettent pas de considérer ce SUV comme un sportif, les accélérations et les reprises se font toujours sans peine. La masse supplémentaire due à l'hybridation, légèrement supérieure à 400 kg, ne met pas trop à mal le bel équilibre qui caractérise depuis toujours le 3008. Le train avant est mordant et son homologue arrière suit le rythme, quel qu'il soit, sans broncher. Seul hic, le 3008 avoue, lorsqu'il est mené dynamiquement, un appétit situé entre 10 et 12 l/100 km. Mais, à des allures plus avouables, il est facile de rester sous la barre des 8 l/100 km, voire sous celle des 6 l/100 km en zone urbaine.
Par ailleurs, l'HYbrid4 conserve les qualités du 3008. Le confort est soigné, notamment grâce aux sièges enveloppants de la version GT, la finition léchée et le i-Cockpit, combinaison du bloc d'instrumentations surélevées, ici entièrement digital et personnalisable, et d'un petit volant, fait toujours son effet. Malheureusement, déjà cher en version thermique, le 3008 atteint ici des sommets : 53 800 € sont nécessaires pour parader à son volant.