Stéphane Schlesinger, Motorlegend, publié le 1 mars
Pour sa seconde génération, la BMW Série 2 Active Tourer bénéficie d'une carrosserie inédite, reposant sur une plateforme qui l'est presque autant. Dénommée FAAR, c'est une évolution de l'UKL2 de l'ancien modèle qui équipera les futures tractions du groupe bavarois. Elle conserve un bloc transversal animant les roues avant, en essence un 3-cylindres 1,5 l doté d'un turbo à double entrée, de deux injections (directe et indirecte) ainsi que d'une distribution variable. Développant 136 ch en 218i, il atteint 156 ch en 220i, auquel cas il se complète d'un moteur électrique de 19 ch logé dans la boîte 7 à double embrayage livrée de série sur tous les modèles. Offrant 170 ch en tout, la 220i est donc une « mild hybrid », qui se contente de 6,5 l/100 km en moyenne officielle.
Elevé à la dure
A bord, on découvre une planche de bord inédite, dont l'instrumentation se compose d'une grande dalle numérique courbée. Jolie mais pas très ergonomique. L'habitacle, moyennement spacieux, se montre pratique avec sa banquette arrière rabattable en 3 parties et coulissante, et bien fini.
Au démarrage, le moteur vibre comme un diesel et sonne désagréablement. En ville, la suspension M optionnelle de notre 220i accuse très durement les dos d'âne, et percute à la première aspérité sur route. En revanche, dans les virolos, la BMW jouit d'un comportement très sûr, précis et dynamique, acceptant de survirer légèrement si on la provoque. Rare sur un monospace ! Le moteur assure pour sa part de belles performances, et la boîte agit judicieusement. Sur autoroute, l'allemande se montre silencieuse à vitesse stabilisée et profite d'aides à la conduite bien calibrée. Enfin, elle sait tomber sous les 7 l/100 km en moyenne. Au final, on conseillera plutôt de se contenter de la suspension standard pour ce monospace premium et bien équipé mais pas trop cher.