Les trottinettes électriques en libre-service bientôt supprimées à Paris ?

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, publié le 18 janvier

Anne Hidalgo a annoncé un référendum simplifié sur la question des trottinettes électriques libre-service dans la capitale. Entre enjeux environnementaux et sécurité citoyenne, la fin de ce mode de transport est peut-être proche.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, vient d'annoncer l'organisation d'un vote citoyen sur le sujet épineux des trottinettes électriques libre-service. Il aura lieu le dimanche 2 avril 2023 sur « bases des fichiers électoraux ». Les Parisiens seront invités à répondre à la question suivante : « Continue-t-on ou pas avec les trottinettes électriques en libre-service ? ». Les trottinettes des particuliers ne sont pas concernées par ce débat.

À la fin du mois de septembre 2022, la Mairie avait prévenu les exploitants, Lime, Dott et Tier, du non-renouvellement de leur contrat. Celui-ci arrivera, dès lors, à échéance fin mars. Si le sujet est remis sur la table, c'est qu'une récente consultation des habitants de la capitale indiquait un mécontentement sur l'utilisation de ces engins électriques.

Problèmes à répétition

Chargé des mobilités et de la voirie, David Belliard, adjoint de Madame Hidalgo souhaite « l'apaisement des rues et trottoirs ». Trop dangereuses et encombrantes, les trottinettes électriques sans borne d'attache provoquent des accidents entre utilisateurs et ne bénéficient pas d'une réglementation claire. Pourtant, à la fin du mois de novembre 2022, les exploitants des trois sociétés concernées avaient proposé 11 mesures, pour garder leur place dans les rues touristiques de Paris. Parmi ces mesures, l'introduction de plaques d'immatriculation. Cette initiative aiderait les forces de l'ordre à repérer et sanctionner les délinquants, qui roulent sur les trottoirs et grillent des feux.

Selon Anne Hidalgo, les salariés de ces sociétés ne sont pas correctement protégés.

Un « code de la rue » en préparation ?

Les dérives constatées sont également dues à un manque de législation claire. Une assemblée citoyenne travaille sur le sujet pour proposer au mois de juin prochain, un « code de la rue ». Savoir comment se comporter et aider la police municipale à sanctionner les contrevenants, c'est l'intérêt de cette assemblée.

Si les résultats sont favorables à l'interdiction, la décision sera effective au début de l'été. Affaire à suivre...

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