Motoservices, publié le 23 septembre
Le rêve d'Anne Hidalgo pour la Ville de Paris avance petit à petit : réduire la place des véhicules thermiques.
Pour cela plusieurs mesures sont déjà évoquées : la limitation de vitesse à 30km/h, la réduction du nombre de places de parking disponibles dans Paris ainsi que le stationnement payant pour nos deux-roues. Des mesures qui sont plus ou moins bien acceptées par les Parisiens selon une étude menée par l'Ifop.
81 % des Parisiens interrogés jugent qu'il est difficile de circuler à Paris. 81 % des Parisiens interrogés jugent qu'il est difficile de circuler à Paris. 57 % des interrogés n'utilisent pas de véhicules tous les jours. Ironique ?
Bon si l'on y regarde de plus près, on voit tout d'abord que sans surprise : 81 % des Parisiens interrogés jugent qu'il est difficile de circuler à Paris. 36% d'automobilistes et 30% d'utilisateurs de deux-roues motorisés jugeant cela « très difficile ».
La plupart de ceux qui approuvent ne sont pas ceux qui pratiquent.
La limitation de la vitesse à 30 km/h est majoritairement approuvée par les Parisiens, 71% des personnes interrogées pensent que cette mesure « va sécuriser les rues de la capitale pour les piétons, les cyclistes, les enfants et les seniors ». Par contre, on reste sceptique quant à la lutte contre le changement climatique : seulement 52% des Parisiens jugent que la mesure y contribuera.
Pour Anne Hidalgo : La question de la pollution est au coeur de la politique de réduction de la place des véhicules thermiques dans Paris et les Parisiens sont d'accord à 58% : il faut réduire la place de la voiture.
Et alors, le stationnement ? Suivant la même logique, la fin du stationnement gratuit des deux-roues est approuvée à 64 % des interrogés
Oui pour faire payer les 2 roues motorisés, non à la réduction des places de stationnement
Trois des mesures adoptées en juillet dernier , qui constituent pourtant le fer de lance du plan présenté par David Belliard, adjoint EELV d'Anne Hidalgo à la Mairie de Paris, sont même assez massivement rejetées :
c'est le cas de l'augmentation du prix des PV (38% d'adhésion),
de la hausse des tarifs de stationnement (31% d'adhésion),
de la diminution des places de stationnement - 60 000 sont concernées - dans les rues ou en sous-sol (30% d'adhésion).
Cette enquête réalisée par l'Ifop auprès d'un échantillon de 1 008 personnes, représentatif de la population de la commune de Paris âgée de 18 ans et plus, par questionnaire auto-administré du 20 au 24 août 2021, on attend désormais une enquête élargie à la Région Parisienne. En effet, les parisiens bénéficient de tarifs de staionnement réduits alors que tous ceux qui viennent travailler depuis la banlieue n'en profittent pas.