La mobylette toujours à la mode !

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, publié le 29 avril

Bleue, Cady, Motobécane, tous ces noms vous évoquent certainement un passé doré, où le cyclomoteur était roi. Synonyme de liberté et populaire auprès des "anciens" jeunes, la mobylette a bercé notre enfance. Elle est d'ailleurs aujourd'hui toujours utilisée par un public de passionnés.

Synonyme d'évasion, deux pédales et un bruit reconnaissable, la mobylette s'inscrit au patrimoine français tout comme peut l'être la gastronomie.

Imaginée dans les années 20, et lancée sur le marché par le constructeur Motobécane dans la période d'après-guerre, la mobylette a fait les beaux jours des habitants de la campagne et des jeunes à la sortie du lycée.

Ah la mobylette !

Le concept est simple : installer un bloc moteur de 49,9 cm³ sur un vélo pour une vitesse de 45 km/h et le tour est joué ! Accessible dès 14 ans et sans permis, la bécane est également abordable d'un point de vue financier. À l'époque, ces deux-roues se vendaient aux alentours de 300 francs (65 €) en occasion.

Les premières "mobs" voient le jour dans les années 50 et sont au fil du temps améliorées par les ingénieurs. Une tenue de route plus efficace et un équipement soigné, la mobylette est une expérience sociale à elle seule.

Pourquoi tant d'engouement ?

Si aujourd'hui certains adeptes des cyclomoteurs continuent de rouler avec une MBK (nom donné à la filiale de Yamaha et anciennement Motobécane), c'est avant tout pour le sentiment de liberté. Très populaire dans les années 60 et 70 pour son côté fédérateur, la mobylette témoigne de l'émancipation que les jeunes adolescents recherchent. Ne plus être dépendant des parents passait avant tout par l'acquisition de cet engin.

C'est pourquoi certaines associations continuent d'exposer ou de rouler avec des mobylettes pour voyager dans le temps. Plus rapide qu'un vélo, très maniable, son côté pratique a toujours été revendiqué. Niveau réparation, pas besoin de passer au garage. Ses pièces faciles d'accès ont permis à une génération d'entretenir ce deux-roues mythique entre copains.

Des mobylettes... électriques !

Autre constructeur phare des années 70 : Peugeot ! Le cyclomoteur 103 et ses variantes Sport se sont vendus à des milliers d'exemplaires. Si la production continue aujourd'hui dans certains pays, elle s'est arrêtée en France dans les années 2000.

L'arrivée des scooters et de la concurrence asiatique a freiné peu à peu l'utilisation des mobylettes dans les années 90. Objet vintage, elle se renouvelle désormais sous une forme électrique !

Harley-Davidson, Rayvolt ou Askoll par exemple ont créé des modèles nettement plus chers, mais à l'autonomie prolongée. Bridée ou non, la mob continue, lors de ventes aux enchères ou de rétrospectives, d'émerveiller les nostalgiques.

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