Mobilité douce

Circulation : Comment améliorer la cohabitation entre le bus et le vélo ?

© Shutterstock, Media365

« Mieux circuler ensemble » est le slogan de la dernière campagne de sensibilisation de la RATP, tandis que des associations « Cycl'Avenir » et « Mieux se Déplacer à Bicyclette » visent à protéger cyclistes et bus dans les villes.

Circuler en milieu urbain n'est pas toujours simple, surtout quand les modes de déplacement se multiplient (vélos, trottinettes, gyropodes, voitures, scooters). Le 27 septembre dernier, la RATP a mené une campagne de sensibilisation sur la place du Panthéon. Objectif : sensibiliser à la cohabitation entre bus et vélos. Lors de cette journée, des ateliers ont été organisés avec la présence d'agents de la RATP. Voici comment faire plus attention selon plusieurs axes.

Cohabiter

Développement durable et voies vertes sont devenus les maîtres mots dans la mobilité d'aujourd'hui. Dans certains cas, les voies de bus sont également utilisées par les taxis et les engins de déplacement personnel, qu'ils soient motorisés ou non (en dehors des scooters). Tous les vélos ont un panneau devant les couloirs de bus pour savoir s'ils peuvent l'emprunter ou non. Côté deux-roues, quelques conseils sont à respecter. Par exemple, ne jamais dépasser un bus lorsqu'il a mis son clignotant pour repartir, garder ses distances de sécurité et respecter le Code de la route (interdiction des écouteurs notamment). Pour les bus, les avertisseurs sonores sont utiles pour prévenir d'une présence aux vélos. Rappelons que la vulnérabilité des cyclistes est beaucoup plus grande vu la différence de poids entre les deux engins.

Perception des risques

Cohabiter, c'est également faire attention à l'autre. Certains cyclistes sont encore trop souvent distraits, soit par leur téléphone, soit par l'environnement. Un phénomène peut également devenir un danger : le porte-à-faux. Quand un bus simple ou articulé tourne, il a besoin d'un espace supérieur à sa largeur. Trois étapes sont décrites lors de cette manœuvre (inversement dans le cas où il tournerait à gauche) :

Le conducteur met son clignotant à droite

Il se déporte à gauche

Les roues arrière se rapprochent du trottoir alors que l'arrière du véhicule s'éloigne d'un mètre vers la gauche

Les cyclistes pourraient croire qu'une place est disponible pour doubler, alors que non ! Une simple règle est à retenir. Pour les deux-roues, il suffit de ralentir et de rester derrière en attendant la fin de la manœuvre.

Angle mort

La dernière chose à vérifier - ce principe est également en vigueur lorsqu'on se trouve en voiture - est son angle mort. Les cyclistes peuvent se trouver partout et nulle part à la fois. Il est recommandé aux chauffeurs de toujours vérifier son angle mort et plutôt deux fois qu'une ! Mais pour les cyclistes, la prudence est également de rigueur. Il ne faut jamais dépasser par la droite et rester visible sans s'arrêter sous les rétroviseurs du bus. Des sas vélos ou zones avancées entre le passage piéton et la ligne d'arrêt des véhicules constituent un aménagement supplémentaire pour les cyclistes. Avec tous ces conseils, plus d'excuse pour commettre des imprudences sur la route !

publié le 4 octobre à 07h45, Thibaut Simon, Media365

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