Les grandes villes veulent se débarrasser des voitures thermiques coûte que coûte. Et les hostilités sont déjà annoncées. À Paris, l'interdiction de rouler avec des voitures diesel est prévue pour 2024, pendant que l'île de France prévoit une échéance aux alentours de 2030, à l'instar de certaines grandes villes, telles que Grenoble, qui suffoquent. D'ailleurs, à l'approche des municipales, Anne Hidalgo annonce clairement que c'est la fin de l'automobile à Paris, si bien qu'elle veut supprimer 60 000 places de stationnement dans la capitale afin d'achever les derniers automobilistes qui pensent encore pouvoir y rouler...
Mais comment continuer à faire transiter au quotidien ces millions de Franciliens qui doivent se rendre au coeur des villes, ne serait-ce que pour aller travailler ? Les transports en commun font partie de cette équation, tout comme les engins de mobilités douces (trottinettes, vélos, etc.), mais cette offre de transport ne peut pas répondre à tous les besoins.