Dossier

Trottinettes électriques : tout savoir sur la législation

Il y a quelques années, ces engins à deux-roues navigant dans les villes et entreposés à chaque coin de rue n'existaient pas. Vous l'aurez compris, les trottinettes électriques font débat ! Censées faciliter les déplacements du quotidien, elles sont aujourd'hui l'objet de controverses entre politiques, exploitants et citoyens. Mais la législation, pourtant existante, est parfois, voire souvent méconnue des utilisateurs. Que dit le Code de la route ? Où peut-on circuler si nous sommes utilisateurs de ces EPDM (engin personnel de déplacement motorisé) ? Pour y remédier, voici quelques pistes à emprunter afin d'éviter un accident !

2. Stationnement et sanctions : l'espace public conçu pour toutes et tous !

Stationnement et sanctions : l'espace public conçu pour toutes et tous !©Shutterstock, Media365

, publié le 15 mars

« Je t'aime, moi non plus ! ». C'est un peu le slogan qu'on pourrait attribuer aux trottinettes. Si certains les voient comme un moyen de se déplacer facilement, d'autres les fustigent jusqu'à les dégrader, par ras-le-bol, de leur présence dans l'espace public.

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Entre utilisateurs et combattants des EPDM, le sujet du stationnement est le plus sensible. En ce qui concerne les villes de Paris, Marseille et Lyon, les trottinettes des trois opérateurs choisis ont une zone de stationnement qui leur est attribuée. Impossible pour vous de déposer une trottinette n'importe où. Pourtant, les trottoirs sont jonchés de ces engins, n'est-ce pas ?

Oui, mais à part ces trois villes, le stationnement pour toutes les trottinettes est autorisé sur le trottoir, à condition de ne pas gêner les piétons...

À Paris par exemple, un stationnement sur trottoir est interdit et entraîne une amende de 49 € !

Voici d'autres sanctions établies auxquelles vous devez faire attention :

Transporter un ou plusieurs passagers et/ou ne pas respecter les règles de circulation équivaut à une amende de 35 €.
Pour une circulation interdite sur trottoir, c'est 135 €.
Rouler avec un engin dont la vitesse est supérieure à 25 km/h est sanctionné d'une amende de 1 500 €.
L'absence d'un gilet en cas de mauvaise visibilité s'élève à 35 €, tout comme la tractation d'une charge.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.