« Je t'aime, moi non plus ! ». C'est un peu le slogan qu'on pourrait attribuer aux trottinettes. Si certains les voient comme un moyen de se déplacer facilement, d'autres les fustigent jusqu'à les dégrader, par ras-le-bol, de leur présence dans l'espace public.
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Il faut tout d'abord faire la différence entre les trottinettes en libre-service, et celles avec ou sans moteur. Commençons par ces dernières.
Sans moteur
Ces trottinettes sont assimilées aux piétons. Elles peuvent donc circuler sur le trottoir, mais doivent respecter les feux piétons, emprunter les passages protégés et leur allure ne doit pas dépasser les 6 km/h.
Avec moteur
Lorsqu'on passe aux trottinettes équipées d'un moteur ou d'une batterie, l'utilisation s'apparente à celle des vélos. Les pistes cyclables doivent être empruntées en agglomération et il est possible d'utiliser les voiries privées (allées de résidence par exemple). La vitesse est alors limitée à 25 km/h.
Cependant, en cas d'absence de piste, la circulation s'effectue sur la route dont la vitesse est limitée à 50 km/h ou les aires piétonnes, avec l'allure de 6 km/h. À noter que les trottoirs sont interdits !
Hors agglomération, deux points importants. La circulation peut se faire également sur les voies vertes dans un premier temps. Ensuite, la police chargée de la circulation peut exceptionnellement autoriser la circulation de ces engins sur des routes limitées à 80 km/h, avec un port de casque obligatoire.
Du côté des trottinettes en libre-service, les règles sont les mêmes que pour les trottinettes avec moteur. Il faut tout de même signaler que certaines métropoles imposent des restrictions de vitesse (entre 10 et 20 km/h) et une limitation de déplacement près des points sensibles comme le long des fleuves, rivières ou dans les jardins et parcs (notamment à Paris).