« Je t'aime, moi non plus ! ». C'est un peu le slogan qu'on pourrait attribuer aux trottinettes. Si certains les voient comme un moyen de se déplacer facilement, d'autres les fustigent jusqu'à les dégrader, par ras-le-bol, de leur présence dans l'espace public.
Avec le développement des mobilités douces, les trottinettes attirent de plus en plus d'utilisateurs. Mais les trottinettes en libre-service commencent à s'essouffler. Le 2 avril prochain à Paris aura lieu une consultation citoyenne pour savoir si les trottinettes des opérateurs Lime, Trier et Dott continueront à fonctionner dans la capitale.
Dans quelques jours, c'est le plan national de régulation des trottinettes qui devrait apparaître. Le ministre des Transports ne souhaite pas une interdiction totale, mais souhaite établir un cadre.
Dans les idées retenues, on notera l'âge minimum pour utiliser un EPDM qui pourrait passer de 12 à 14, voire 16 ans. Chaque trottinette électrique devrait être équipée d'un numéro d'identification apparent et d'une double béquille. Les amendes pourraient être revues à la hausse.
Si la trottinette est une alternative à la voiture en ville, ces mesures pourraient changer les habitudes des amateurs de deux-roues. De quoi donner des idées à de nouvelles formes de déplacement comme les rollers ou les skateboards électriques.