Le titre de « voiture de l'année » est décerné en Europe depuis 1964. Forcément, en plus d'un demi-siècle, il y eut des hauts et des bas. Des années avec et des années sans. Des votes « par défaut » ou des suffrages attirés par le mirage d'une nouveauté innovante, mais à laquelle le public n'adhérera pas, et donc sans lendemain. Bref, des « voitures de l'année » qui, pour une raison ou pour une autre, ont connu un flop commercial ou sont tombées dans l'oubli, à juste titre ou non. Alors que les sept finalistes de l'édition 2020 ont été annoncées et que le verdict sera rendu à la veille du salon de Genève, en mars prochain, regardons dans le rétroviseur et évoquons dix « voitures de l'année » qui n'ont pas laissé un souvenir impérissable...
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NSU Ro 80 (1968)
Dotée d'un style moderne, d'excellentes qualités routières (quatre roues indépendantes) et d'une aérodynamique soignée, la Ro 80 enthousiasme la critique, qui lui décerne la récompense suprême en 1968. Mais le manque de fiabilité et surtout l'appétit de son moteur, conjugué au choc pétrolier, auront raison de ce modèle, qui emportera au passage la marque NSU dans sa tombe.
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