Le chemin le plus court entre deux points est la ligne droite. Mais ce n'est certainement pas le plus intéressant ! Surtout quand, pour rallier Deauville depuis Paris, on passe par Lyon ou Tours, et surtout par les circuits de Dijon-Prenois, Charade, Nevers Magny-Cours et du Bugatti au Mans. C'est ce qu'on fait les concurrents du Tour Auto, entre les 29 avril et 4 mai derniers. Au général, en Compétition VHC, c'est un équipage Suisse qui gagne en 2019, Raphaël Favaro et Yves Badan, à bord d'une Lotus Elan 26R. En Régularité VHC, ce sont Eric Hamoniau et Edouard Lotthe qui raflent la mise, dans leur Ferrari 250 GT Lusso.
Par ailleurs, comme chaque année, les marques disparues d'un pays étaient mises à l'honneur. Cette fois, c'étaient les anglaises, très présentes traditionnellement sur cette course. Néanmoins, ce n'est pas tous les jours qu'on voit une Jowett Jupiter, une Frazer Nash Le Mans Coupé, une Sunbeam Alpine (oui, celle que pilotait Grace Kelly dans La Main au Collet) ou encore une Healey Silverstone de 1949.
Par ailleurs, de nombreuses personnalités étaient présentes, de la course auto, comme Alain Prost ou Ari Vatanen, de la télévision mais aussi du cinéma, comme vous allez le découvrir plus loin.
© Julien Hergault
Final à Deauville
Il faisait beau en Normandie, à l'arrivée du Tour Auto. Plage immense, mer bleue, pelouse verte, quel magnifique cadre pour accueillir les concurrents, épuisés après pratiquement une semaine de course. Car le Tour n'a rien d'une promenade de santé et nécessite une bonne préparation physique. Ils étaient tout de même plus de 200 à terminer l'épreuve, 35 ayant abandonné.
16/18