Le Tour Auto, c'est toujours un événement unique. Cette course historique rassemble en effet près de 250 équipages et autant de voitures d'exception. Et ce n'est pas une promenade de santé : le parcours de 2 100 km allant de Paris à Nice est en effet émaillé d'excursions sur quelques-uns des plus grands circuits du pays, et ponctué d'épreuves spéciales sur routes fermées mettant les nerfs des participants à rude épreuve ! De quoi attirer des profils très variés : des pilotes, bien sûr, comme François Chatriot et Ari Vatanen (ouvreurs sur des BMW modernes) ou encore Alain Serpaggi (au volant d'une Alpine A110), des patrons d'écurie, comme Didier Calmels, propriétaire de Signatech Alpine, mais aussi des « people », comme Maëva Coucke (Miss France 2018) ou sa première dauphine Eva Colas (Miss Corse, engagée sur une Fiat 600D). On trouvait également au départ quelques toques célèbres, comme Michel Rostang (sur Lancia Fulvia HF) ou Michel Chabran (sur BMW 1602), ainsi que des journalistes spécialisés de la télévision, tels que Margot Laffite, François Allain, Dominique Chappatte ou Grégory Galiffi. Mais les vraies stars du Tour Auto, ce sont les voitures ! Cette édition mettait tout particulièrement à l'honneur les marques italiennes disparues. Les Autobianchi, Cisitalia, De Tomaso, Lombardi, Moretti, Osca et autres Siata avaient donc la vedette. Pour leurs pilotes, deux grandes catégories : la régularité, qui impose de tenir une vitesse moyenne fixée à l'avance, ou la compétition, où le vainqueur est celui qui cumule les meilleurs chronos sur circuit et lors des spéciales. Et cette année, les surprises furent nombreuses...
© Mathieu Bonnevie
Un musée éphémère au Grand Palais
Le lundi, c'est le jour des vérifications techniques et administratives. C'est surtout l'occasion pour le grand public de voir de très près les autos en lice, dans le cadre somptueux du Grand Palais. Les amateurs sont venus en nombre : ils étaient 10 000 à se presser sous la grande verrière.
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