Dans les grandes agglomérations, la circulation est toujours plus difficile. Si on ne peut éviter les embouteillages, on a toujours le loisir de les rendre moins pénibles. Comment ? En optant pour une boîte de vitesses automatique, qui diminue notablement le stress au volant. Qu'on se le dise, elles ne se destinent plus aux personnes qui ne savent pas conduire, la preuve en étant qu'il n'existe pratiquement plus de supercar à boîte manuelle !
Plusieurs types de boîte rendent caduc l'usage combiné d'un levier et d'une pédale d'embrayage.
1/ Les robotisées mono-embrayage. Ce sont les moins chères. En gros, il s'agit d'une transmission normale dans laquelle une sorte de robot électro-hydraulique se charge d'actionner l'embrayage et le changement de rapport à votre place. Inconvénient : le fonctionnement n'est pas toujours très doux.
2/ Les robotisées à double embrayage. Là, il y a un embrayage par arbre de pignons, de sorte qu'une vitesse se trouve « pré-engagée » avant même d'être enclenchée. Avantage : le changement est quasi instantané et la douceur d'utilisation totale. Inconvénient : le prix élevé.
3/ La variation continue. Là, il n'y a, à proprement parler, pas de vitesse mais un système adaptant en permanence la démultiplication de la boîte au régime moteur. Cela peut se faire par courroie ou par trains épicycloïdaux, comme chez Toyota. Avantages : en théorie, c'est toujours la démultiplication idéale qui est employée, et la douceur d'usage est incomparable. Inconvénient : sensation désagréable de patinage quand on accélère trop fort.
4/ L'automatique à convertisseur de couple (parfois remplacé par un groupe d'embrayages). C'est la boîte automatique traditionnelle. Elle a fait énormément de progrès, comptant jusqu'à 10 vitesses, et rivalise avec les unités à double embrayage, tant en rapidité qu'en douceur, et se montre parfois plus fiable. Inconvénient : le prix.
Ces boîtes, finement gérées par électronique, permettent souvent une baisse des émissions de CO2 en cycle normalisé, de sorte que leur surcoût est parfois compensé par un moindre malus. Alors pourquoi ne pas se laisser tenter ?
© Dacia
Dacia Sandero 0.9 TCE 90 Laureate Easy-R 12 310 euros
Celle qui est souvent la voiture la plus achetée par les particuliers en France propose une boîte 5 robotisée mono-embrayage. Dénommée Easy-R, elle n'est pas chère : 600 euros. Elle fonctionne très bien, se signalant par une certaine douceur. Avec la puissance très suffisante (90 ch), cette Sandero est à l'aise sur route et autoroute On retrouve par ailleurs les qualités du modèle : habitabilité, confort, bonnes qualités routières et... prix plancher. La clim est même de série : une super affaire. Ses 123 g/km de CO2 induisent un petit malus de 65 euros, contre 50 au modèle manuel.
1/10