A l'image de la ville qui l'accueille, le salon de Detroit n'est pas au mieux de sa forme. D'autres shows lui volent la vedette, comme le CES, aussi le nombre de nouveautés qui y sont présentées ne cesse-t-il de décroître depuis quelques années, et ce, de façon de plus en plus rapide. Par exemple, Audi, BMW et Mercedes, Mazda, Porsche et Volvo ont décidé de passer leur tour pour 2019. Pourtant, Ce salon se situe dans l'un des centres névralgiques de l'automobile puisque c'est dans la zone de la capitale du Michigan que se trouvent les sièges des « Big Three », Chrysler, Ford et GM. Ce dernier n'a même pas jugé bon d'y dévoiler sa future Corvette. Pour endiguer les défections, les organisateurs vont modifier les dates du NAIAS (North American International Auto Show), qui dès 2020 se tiendra non plus dans la froideur du mois de janvier mais bien la douceur de juin.
En attendant, l'édition 2019, la 100ème depuis 1907, qui se tient du 14 au 27 janvier, accueille tout de même des nouveautés importantes, dont la nouvelle Toyota Supra n'est pas la moindre. Quelque 800 000 visiteurs sont attendus, ce qui lui permet de rester parmi les salons mondiaux les plus importants. Mais pour combien de temps ?
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Toyota Supra
Après plus de 16 ans d'attente, les passionnés se réjouissent de voir Toyota relancer une Supra. Succédant à la Mk IV disparue en 2002, la Mk V change la formule, pour se rapprocher de celle de la 2000 GT des années 60. Plus petite que sa devancière, la nouvelle Supra arbore une ligne moins spectaculaire et perd ses places arrière, mais elle conserve un 6-cylindres en ligne. Celui-ci est fourni par BMW, ce qui n'a rien d'étonnant car la Toyota, techniquement, est très proche du tout dernier Z4, et fabriquée, comme lui, à Graz en Autriche. Développant 340 ch, le bloc 3,0 l biturbo s'attèle à une boîte auto ZF et catapulte la sportive germano-nippone à 100 km/h en 4,3 s. Elle sera disponible en Europe à la mi-2019. A titre indicatif, elle est facturée 49 990 $ aux USA en entrée de gamme.
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