Auto

BMW M3 Touring

  • ©BMW, Media365
  • ©Media365
  • ©Media365
  • ©Media365
  • ©Media365
  • ©Media365
  • ©Media365

BMW se décide enfin à proposer sa M3 en carrosserie break. De quoi réconcilier les papas qui veulent une voiture sportive, et les mamans qui veulent une voiture pratique. À moins que ce ne soit l'inverse ?

Si la M3 est la référence de son segment, il était incompréhensible que BMW n'en ait jamais proposé jusqu'alors de version break au vu du succès de ses concurrentes les plus directes, Audi RS4 et Mercedes C63 AMG. C'est désormais chose faite, de quoi rabibocher les familles déchirées par les choix dilemmatiques qu'il fallait opérer jusqu'alors entre la praticité du coffre de 500 litres et le plaisir du moteur 6 cylindres trois litres Twin Turbo de 510 chevaux. Désormais, tout le monde est content ! Passons rapidement sur le style et l'intérieur, calqués l'un et l'autre sur la berline. Les muscles sont donc saillants sous tous les angles à l'extérieur. Et à bord on retrouve l'habitacle composé de deux écrans en enfilade adopté par la M3 depuis son dernier restylage.

Sacrée M !

Moteur, action ! Il ne faut guère longtemps pour prendre la mesure du caractère de la M3 Touring. Hormis un amortissement très ferme, elle remplira parfaitement sa tâche de break au quotidien. Mais le plaisir vient surtout après avoir pressé les boutons rouges sur la jante du volant, raccourcis vers les paramétrages préenregistrés : moteur, direction, amortissement, boite de vitesses... Tout peut être paramétré à l'envi.

Redoutable et efficace en plus !

Et en plaçant tous les éléments sur leur position la plus performante, cette M3 Touring est véritablement redoutable ! Elle devient alors hyper précise et très communicative, obéissant sans délai au doigt et à l'œil du conducteur. Chaque virage nous fait profiter du freinage mordant et des relances musclées, doublées d'une efficacité absolument irréprochable grâce au différentiel arrière actif et aux quatre roues motrices... à moins que vous n'ayez décidé de déconnecter les roues avant pour passer en propulsion ! Un choix à n'opérer que pour les pilotes aguerris qui pourront alors, sur circuit bien sûr, mesurer leurs performances en glisse via l'analyser de drift fourni.

publié le 2 septembre à 10h53, Frédéric De Backer, Media365

Liens commerciaux