Equipement moto : des visières qui se teintent automatiquement

Equipement moto : des visières qui se teintent automatiquement©Shoei, Media365
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, publié le 17 mars

Avec le retour du printemps, il va falloir penser à l'équipement. Et pourquoi pas une visière photochromique ?



Le mois d'avril n'est pas très loin, et avec lui, la promesse du retour des beaux jours. Et du soleil. Un des ennemis de la sécurité à moto lorsqu'il vient éblouir les yeux. Pendant longtemps, les lunettes de soleil ont été la seule option pour les motards, jusqu'à ce que les écrans solaires amovibles se généralisent. Mais une autre solution existe : l'écran photochromique.

Trop lent

Cette technologie a été développée à l'origine dans les années 60 pour les lunettes de vue. Soumis aux UV, l'écran se teinte, pour ensuite redevenir transparent en l'absence de lumière. Au fil du temps, ce dispositif s'est amélioré, mais a toujours souffert d'un problème chronique : l'effet photochromique n'était pas instantané, et le changement de teinte prenait plusieurs secondes. D'où le problème pour les utiliser sur les casques de moto...

Sensible à la température

Autre souci de taille : le photochromisme a tendance à être sensible à la température et l'intensité de la teinte peut varier en fonction du climat. Pour faire simple, plus il fait chaud, moins la teinte est sombre, et inversement. Ce qui constitue bien entendu un handicap.

Haut de gamme

Mais depuis plusieurs années, la donne a changé. Les progrès en matière de fabrication ont permis, dans les années 2010, l'arrivée des premiers écrans photochromiques sur les casques de moto. On a ainsi vu arriver Scorpion avec son Shadeshifter, Lazer avec le Lumino ou encore Bell avec le Protint. Du matériel haut de gamme ensuite rejoint par des équipements plus accessibles, notamment avec Shetters et Pinlock (ProtecTINT).

Prix élevé

En France, la société Shaddows a même trouvé une solution très efficace pour accélérer le changement de teinte en ajoutant des cristaux liquides au système photochromique. Une technologie que l'on retrouve aujourd'hui chez les fabricants Arai et Shoei. Reste un défaut majeur : le prix, nettement plus élevé qu'un écran solaire classique.

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