Kawasaki Z650

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© Kawazaki
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, publié le 19 mars

Depuis sa résurrection en 2020, la Kawasaki Z650 ne cesse d'évoluer. Et cette version 2023 ne déroge pas à la règle.



Les lignes familières du style Sugomi demeurent et, derrière la petite bulle fumée, nous retrouvons l'écran couleur TFT désormais bien connu chez les Verts. Via l'application Rideology de Kawa, vous le connecterez à votre smartphone en un clin d'œil. Ce qui vous permettra d'accéder à toute sorte d'informations concernant votre moto, le suivi d'itinéraires, la modification des paramètres. Mais la plus grande innovation se découvre sous le carénage avec le KTRC. Il s'agit de l'antipatinage Kawasaki qui, sur la Z650, peut être réglé sur trois modes (deux niveaux d'intervention et un mode désactivé). Point important : le KTRC est également prévu sur la version A2, même s'il n'y dispose que d'un seul mode.

Pack Sport ou Urban

Pour revenir aux considérations stylistiques, les clignotants avant et arrière à LED complètent désormais les feux eux aussi à LED. Kawasaki propose quelques packs d'accessoires pour cette Z650. Pour une poignée d'euros en plus, vous pourrez l'équiper d'un Pack Sport ou Urban. Sur notre moto d'essai, nous avons bénéficié du premier, composé d'un pare-brise fumé, d'une protection d'écran TFT, d'un coussin de réservoir ainsi que d'une housse pour la selle passager. Ceci pour un supplément d'à peine 349 € qui offre immédiatement une apparence plus esthétique à cette  Z650.

Réglable en roulant

Avec sa hauteur de seulement 790 mm, pas besoin d'être grand. La selle se révèle non seulement basse (une selle plus haute est disponible en option), mais également bien rembourrée tout en n'écartant pas vos cuisses vers l'extérieur. Les commodos répartis sur les deux demi-guidons s'apprivoisent en quelques secondes. Notons que le réglage du contrôle de traction peut être ajusté pendant la conduite. Pour cette journée d'essai en Espagne, nous réglons le KTRC sur 2 avant de nous élancer. Tarmac froid, pneus tout aussi froids et ronds-points notoirement glissants... Merci les assistances ! Un bon point pour les leviers de frein et d'embrayage (réglable sur cinq positions) qui s'ajustent à nos mains.

Facile

Lors des premiers kilomètres, nous laissons le petit twin s'ébrouer tranquillement, le temps qu'il chauffe. Un slalom animé dans le trafic urbain montre clairement que la Z650 se sent parfaitement à l'aise dans cet exercice. À la moindre ouverture de gaz, le bicylindre développe suffisamment de couple pour naviguer habilement entre les voitures. Premier constat : cette Z650 est une machine de moyenne cylindrée bien équilibrée et très facile à conduire.

Bipolaire

En la sollicitant de manière plus vindicative sur les routes secondaires, la Z650 se révèle très dynamique. Et plus particulièrement à partir de 5 500 tr/min jusqu'à 8 500 tr/min, à l'approche du rupteur. Sur les routes très sinueuses d'Ibiza, nous restons  la plupart du temps en deuxième et troisième vitesses avant qu'un bout de ligne droite ne permette d'enclencher la quatrième. Mais sur ces trois rapports, vous couvrez la plage comprise entre 40 et 130 km/h. La Z monte volontiers dans les tours, on peut même passer les vitesses dans les deux sens sans débrayer. L'embrayage à glissement assisté ne se laisse jamais surprendre en faisant rebondir l'arrière. La suspension avale les nombreux changements de tempo et de charge - et surtout les dos d'âne abondants - avec une certaine aisance. Les freins ont réalisé du bon travail. Même à des vitesses franchement excessives et après des freinages plus qu'appuyés, aucune dégradation des performances ne s'est produite. Joli.

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